Description
Madagascar est une île immense et un pays situé au large de la côte sud-est de l’Afrique. Il abrite des milliers d’espèces animales endémiques comme les lémuriens, ainsi que des forêts tropicales, des plages et des récifs. À proximité de l’effervescente capitale, Antananarivo, se trouve la colline d’Ambohimanga, un ensemble de palais royaux et de cimetières, ainsi que l’Avenue des Baobabs, une route de terre bordée d’arbres géants vieux de plusieurs siècles.
Population : 26 millions
Devise : Ariary
Langues officielles : Malgache, Français
Le tourisme est une des activités économiques les plus importantes pour Madagascar. Il est une des premières sources de devises du pays.
Le tourisme culturel se concentre sur les parcs naturels du pays. La faune et la flore de Madagascar sont en effet les mieux préservées au monde. La Grande île abrite en effet de nombreuses espèces endémiques dont le plus connu est le lémurien. Dans le Massif du Makay, situé au centre-ouest de l’île, plus de 2000 espèces animales et végétales ont été recensées lors d’une expédition scientifique, dont plus de 80 nouvelles espèces.
Le tourisme sportif se développe également. De nombreux amoureux de sports nautiques se donnent rendez-vous dans les environs d’Antsiranana (Diégo-Suarez) ou de Nosy-Be dans le Nord du Pays, pour pratiquer kitesurf et au windsurf. La saison annuelle de vent dure de fin mars à fin novembre. Elle figure parmi les plus longues et les plus fortes au monde.
Histoire et culture :
Une croisée de l’Asie et de l’Afrique. Les premiers habitants sont arrivés il y a environ 500 ans avant JC non pas d’Afrique par le canal de Mozambique, mais de l’autre côté de l’Océan Indien, de Bornéo, dans l’actuelle Indonésie. La capitale Antananarivo, située à 1300m d’altitude, peut s’appeler plus simplement « Tana ». Malgré sa taille importante (587 000 km2), l’île ne possède qu’un très modeste réseau ferré de 854km. Madagascar était un paradis des pirates entre les 17ème et 18ème siècles. La première colonie anarchiste de l’histoire y a été fondée à la fin du 17ème siècle…
La culture de Madagascar désigne d’abord les pratiques culturelles patentes de sa vaste population. Cette culture reflète les différentes vagues de peuplement à travers les siècles. Néanmoins, tous ces Malgaches aux cultures hétérogènes observent le même geste de respect lorsqu’ils se croisent : ils s’inclinent.
Ce pays d’environ 26 millions d’habitants est donc très divers sur le plan culturel. Il ne compte pas moins de 18 ethnies distinctes, parlant des langues d’origine austronésiennes.
Il n’est pas étonnant d’apprendre que chaque ethnie a des tabous et des interdits différents (fady) qui se transmettent de génération en génération. Ici, on ne porte pas la couleur rouge, là, on ne mange pas d’oignons, ailleurs, on ne travaille pas le lundi ou on ne mange pas d’anguille…
La circoncision est une réelle tradition sur toute l’île mais avec méthodes différentes selon les régions. Il s’agit d’un rite initiatique traditionnel encore vivace. Individuel sur les Hauts-Plateaux, ce rite se pratique de façon collective dans le sud-est, où il donne lieu parfois à des festivités qui durent un mois.
Le pays où l’on retourne les morts
Madagascar est le seul pays où l’on pratique le «FAMADIHANA ou retournement des morts ». Sur les Hautes Terres, même si cela se perd à cause de son coût, la saison des famadihana se déroule de juin à septembre. Au programme de ces festivités, on boit, on mange, on danse et on sacrifie au moins un zébu.
La fête se termine par l’ouverture du tombeau familial et les ancêtres sont « retournés » pour être vêtus d’un nouveau linceul fait avec de la soie sauvage. Les Malgaches, particulièrement ceux des Hauts-Plateaux, ensevelissent leurs morts dans ces linceuls appelés « Lambamena ».
Les Malgaches ont le culte des ancêtres. Certes, ce n’est pas la seule culture au monde qui pratique des rituels liés aux aïeux mais ce culte a donné lieu à un art funéraire d’une grande richesse qui s’inscrit dans un artisanat local déjà très varié.
Le zébu est un signe de richesse et donc il est très important. Avec le riz, c’est un des deux symboles du pays. Ces bovins, dont la viande est consommée en abondance, sont presque aussi nombreux que la population humaine.