Madagascar

 

Description

Madagascar est une île immense et un pays situé au large de la côte sud-est de l’Afrique. Il abrite des milliers d’espèces animales endémiques comme les lémuriens, ainsi que des forêts tropicales, des plages et des récifs. À proximité de l’effervescente capitale, Antananarivo, se trouve la colline d’Ambohimanga, un ensemble de palais royaux et de cimetières, ainsi que l’Avenue des Baobabs, une route de terre bordée d’arbres géants vieux de plusieurs siècles.

Capitale : Tananarive

Président : Andry Rajoelina

Population : 26 millions

Continent : Afrique

Devise : Ariary

Langues officielles : Malgache, Français

 

Le tourisme est une des activités économiques les plus importantes pour Madagascar. Il est une des premières sources de devises du pays.

Le tourisme culturel se concentre sur les parcs naturels du pays. La faune et la flore de Madagascar sont en effet les mieux préservées au monde. La Grande île abrite en effet de nombreuses espèces endémiques dont le plus connu est le lémurien. Dans le Massif du Makay, situé au centre-ouest de l’île, plus de 2000 espèces animales et végétales ont été recensées lors d’une expédition scientifique, dont plus de 80 nouvelles espèces.

Le tourisme sportif se développe également. De nombreux amoureux de sports nautiques se donnent rendez-vous dans les environs d’Antsiranana (Diégo-Suarez) ou de Nosy-Be dans le Nord du Pays, pour pratiquer kitesurf et au windsurf. La saison annuelle de vent dure de fin mars à fin novembre. Elle figure parmi les plus longues et les plus fortes au monde.

 

Histoire et culture :

 

Une  croisée  de l’Asie et de l’Afrique. Les premiers habitants sont arrivés il y a environ 500 ans avant JC non pas d’Afrique par le canal de Mozambique, mais de l’autre côté de l’Océan Indien, de Bornéo, dans l’actuelle Indonésie. La capitale Antananarivo, située à 1300m d’altitude, peut s’appeler plus simplement « Tana ». Malgré sa taille importante (587 000 km2), l’île ne possède qu’un très modeste réseau ferré de 854km. Madagascar était un paradis des pirates entre les 17ème et 18ème siècles. La première colonie anarchiste de l’histoire y a été fondée à la fin du 17ème siècle…

La culture de Madagascar désigne d’abord les pratiques culturelles patentes de sa vaste population. Cette culture reflète les différentes vagues de peuplement à travers les siècles. Néanmoins, tous ces Malgaches aux cultures hétérogènes observent le même geste de respect lorsqu’ils se croisent : ils s’inclinent. 

Ce pays d’environ 26 millions d’habitants est donc très divers sur le plan culturel. Il ne compte pas moins de 18 ethnies distinctes, parlant des langues d’origine austronésiennes.

Il n’est pas étonnant d’apprendre que chaque ethnie a des tabous et des interdits différents (fady) qui se transmettent de génération en génération. Ici, on ne porte pas la couleur rouge, là, on ne mange pas d’oignons, ailleurs, on ne travaille pas le lundi ou on ne mange pas d’anguille…

La circoncision est une réelle tradition  sur toute l’île mais avec méthodes différentes selon les régions. Il s’agit d’un rite initiatique traditionnel encore vivace. Individuel sur les Hauts-Plateaux, ce rite se pratique de façon collective dans le sud-est, où il donne lieu parfois à des festivités qui durent un mois.

Le pays où l’on retourne les morts

Madagascar est le seul pays où l’on pratique le «FAMADIHANA ou retournement des morts ». Sur les Hautes Terres, même si cela se perd à cause de son coût, la saison des famadihana se déroule de juin à septembre. Au programme de ces festivités, on boit, on mange, on danse et on sacrifie au moins un zébu.

La fête se termine par l’ouverture du tombeau familial et les ancêtres sont « retournés » pour être vêtus d’un nouveau linceul fait avec de la soie sauvage. Les Malgaches, particulièrement ceux des Hauts-Plateaux, ensevelissent leurs morts dans ces linceuls appelés « Lambamena ».

Les Malgaches ont le culte des ancêtres. Certes, ce n’est pas la seule culture au monde qui pratique des rituels liés aux aïeux mais ce culte a donné lieu à un art funéraire d’une grande richesse qui s’inscrit dans un artisanat local déjà très varié.

 Le zébu est un signe de richesse et donc il est très important. Avec le riz, c’est un des deux symboles du pays. Ces bovins, dont la viande est consommée en abondance, sont presque aussi nombreux que la population humaine.

LES TSINGY DE MADAGASCAR

LES TSINGY ROUGES

Sur le chemin de la réserve de l’Ankarana, enfin, ne manquez pas de découvrir les tsingy rouges. Loués dans un des canyons de la rivière Irodo, ils offrent un paysage lunaire, là aussi façonné par le travail de l’eau et du temps.

 

LES TSINGY DE L’ANKARANA

A deux heures de vol et trois jours de 4X4 des gigantesques éperons de Bemaraha, les trsingy de l’Ankarana, beaucoup plus modestes,  méritent tous de même de détour. On y trouve d’autres curiosités géologiques accessibles sans mousqueton ni baudrier. Ils permettent de mieux comprendre la formation géologique  de cette région et de découvrir notamment les Grottes sacrées, hauts lieu historique malgache, qui servirent jadis de refuges Antakarana pourchassé par les ethnies des hauts plateaux.

 

LES TSINGY DE BEMARAHA

Ce véritable labyrinthe de 70 000 hectares est constitué d’un réseau très dense de failles, de crevasses et de blocs sculptés en lames ou en aiguilles acérées.

Roches formées il y a près de 200 millions d’années par un dépôt de fossiles et de coquillages  puis façonnées par l’érosion, les Tsingy offrent l’un des paysages les plus spectaculaires de la Grande île.

Il y a 300 ans, les tsingy ont servi d’abri pour les « vazimba » les premiers occupants de Madagascar. Aujourd’hui, cet océan  minéral  est devenu un lieu de culte et de célébrations tout autant qu’un site unique qui commence à attirer les touristes.

 

Tsingy de Namoroka

Il se situe  à 221 km au Sud-Ouest de la ville de Mahajanga, à 55 km au sud de Soalala, et à 22 km au Nord-Ouest du village d’Andranomavo, le Parc National des Tsingy de Namoroka offre un paysage pittoresque d’une architecture majestueuse, faite d’un plateau calcaire cristallin découpé en Tsingy particulièrement impressionnant où des grottes et murailles, forêt dense sèche semi-caducifoliée, savane, zone marécageuse, canyons et piscines naturelles s’étendent sur 22 227 ha.

Le Parc, un véritable sanctuaire de la nature, abrite également des espèces floristiques et faunistiques d’une endémicité élevée de l’écorégion Ouest : 81 espèces d’oiseaux, 8 espèces de lémuriens, 5 espèces d’Amphibiens, 30 espèces de Reptiles, un rongeur endémique Eliurus sp, et 218 espèces de plantes.

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